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La dépendance au tabac, ça fonctionne comment ?

Prendre la décision d’arrêter de fumer est intimidant, car cela nécessite de surmonter la dépendance physique à la nicotine. Ce type de dépendance se compose de dépendances interdépendantes qui fonctionnent ensemble pour maintenir des niveaux optimaux de dépendance. En examinant ces aspects de la dépendance, nous pouvons mieux comprendre comment motiver les gens à arrêter de fumer et les aider à rester non-fumeurs à long terme.

Dépendance du corps

Dès leur première cigarette, le corps des fumeurs développe des récepteurs de nicotine. Tous les humains possèdent ces récepteurs du plaisir qui réagissent à une substance naturelle appelée acétylcholine. Lorsque les fumeurs absorbent de la nicotine, celle-ci ressemble à la fonction de l’acétylcholine. Vous pouvez tout savoir sur la dépendance au tabac auprès des blogs. La nicotine active les récepteurs du plaisir et en augmente le nombre. Le développement des récepteurs du plaisir a pour effet de déclencher le « réglage » de l’organisme sur un seuil de nicotine. Pour atteindre son seuil de nicotine et ne plus ressentir de manque, le fumeur doit consommer un nombre déterminé de cigarettes.

Plus un fumeur inhale la fumée de cigarette, plus la nicotine pénètre dans son organisme et plus le besoin de sevrage s’atténue. Toutefois, ce seuil est différent pour chaque personne, car il s’incruste dans sa mémoire neuronale. Ainsi, même si une personne qui avait l’habitude de fumer s’arrête pendant une période prolongée, reprendre l’habitude fera renaître ces anciens niveaux.

Le quotidien d’un fumeur

La nicotine est une drogue volatile, et la moitié de celle-ci quitte votre système toutes les deux heures. Lorsque vous vous réveillez, votre taux de nicotine est à zéro. Le fumeur doit rapidement allumer une cigarette après son réveil pour « recharger » son taux de nicotine et éviter les symptômes de manque. Il peut fumer 1, 2, 3 … cigarettes jusqu’à ce qu’il atteigne le seuil de nicotine souhaité. Cependant, dès que le fumeur descend en dessous de son point de départ initial, il ressent le besoin de fumer à nouveau. Souvent, lorsque les fumeurs croient qu’ils fument pour le plaisir, par habitude ou par désir, ils se soulagent en réalité de leurs envies de nicotine dues au manque.

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Moins de risque de maladie si on fume moins

Plus un fumeur s’éloigne de son seuil de nicotine – en d’autres termes, plus son taux de nicotine sanguin est bas – plus il ressent le besoin de se « recharger » en nicotine. Il inhale inconsciemment plus fort pour combler plus rapidement son besoin de nicotine, mais cela rend aussi l’inhalation plus forte car plus profonde. Par conséquent, elle est aussi plus toxique.

Les conséquences de la nicotine

La nicotine est un produit chimique naturellement présent dans la plante de tabac. Elle est donc contenue dans tous les types de cigarettes. C’est cette partie du tabac qui entraîne une dépendance physique chez les fumeurs. Lorsqu’une personne fume, la nicotine pénètre dans les poumons, circule dans le système circulatoire et arrive au cerveau en dix secondes. La nicotine active le cerveau en provoquant la libération d’endorphines, des substances qui produisent un sentiment de bien-être.

Dépendance mental

La dépendance à la nicotine, et par extension la dépendance au tabac, est un piège physiologique dans lequel l’utilisateur est progressivement exposé sans s’en rendre compte. La première cigarette, souvent à l’adolescence, est provoquée par la rencontre entre la curiosité, l’imitation et un désir mal défini. Sans y penser du tout, le jeune fumeur qui pense que fumer procure un plaisir commun lié à une image agréable tombe dans un autre type d’état appelé dépendance. Il n’est pas difficile de distinguer rapidement la dépendance physique de la dépendance psychologique. La dépendance psychologique, qui repose sur l’attribution causale, organise la ritualisation des activités du réveil au coucher. Le fumeur associe le tabac à diverses situations émotionnelles et comportementales. Le tabac devient :

Le cerveau facilite la communication, prend des décisions et contient les émotions. Il régule également l’humeur, gère les sensations de plaisir et de douleur, favorise la concentration et la focalisation, et aide à la mémorisation. Le monde de la personne dépendante devient de plus en plus personnalisé. En raison de la dépendance, d’autres biens ou comportements sont intégrés dans sa vie. Il n’y a plus de café sans cigarette, plus d’apéritif sans cigarette, plus d’automobile sans cigarette, et ainsi de suite… Le fumeur risque de perdre de vue les dangers liés à la cigarette. Il se souvient simplement de leurs avantages et de leurs bénéfices. Cela échappe à la logique car à la dépendance.

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