Comment choisir un site de rencontre gratuit pour séropositif ?

Au départ, il y a un seul compte Instagram. Certaines personnes disent des choses blessantes sur les personnes vivant avec le VIH en ligne tout en cachant leur identité. Ces tweets dénoncent les comportements homophobes sur l’application de rencontres. Malgré la nationalité française des auteurs, leurs paroles résonnent fortement au-delà des frontières françaises.

Ensuite, s’il vit avec le VIH depuis dix ans et il a été un habitué des APP pendant une bonne partie de cette période. Nous nous sommes réunis pour qu’il puisse me parler de ses rencontres avec le sectarisme en ligne et partager son point de vue sur la question.

Enfin, il y a des projets inspirants, des personnes vivant avec le VIH/sida au Québec ou les services d’intervention en ligne de Rézo. Ces derniers compilent les requêtes quotidiennes des utilisateurs en surveillant certains lieux de rencontre (virtuels ou non).

Quelques définitions à ce propos

Quelle est exactement la définition de la « somatophobie » ?

Le mot « homophobie » est utilisé pour désigner tout type de préjugé envers les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres ou queer (PVVIH). Elle représente l’aversion pour le PVVIH et la peur d’être étiquetée comme telle.

Et la discrimination alors ?

C’est un processus qu’une personne traverse, qu’elle en soit consciente ou non. En tant que tel, nous nous référons à PVVIH. L’un des risques, selon Patrice St-Amour, coordonnateur du projet Index de stigmatisation COCQ-sida, est l’intériorisation de la stigmatisation.

Cela peut se produire en raison de divers facteurs, notamment le renforcement de stéréotypes ou de préjugés, de comportements discriminatoires, etc., et le résultat est l’étiquetage et la stigmatisation.

Et quel rôle jouent les applications de rencontres dans tout cela ?

Il existe plusieurs types de plates-formes distinctes. D’une part, il existe des sites de rencontres en ligne et, d’autre part, des applications mobiles. La fonctionnalité de l’application dépend souvent de la géolocalisation, ce qui signifie que le système donne la priorité aux profils d’utilisateurs des personnes à proximité. Cela peut être accompli à l’échelle de la région, de la ville ou même du quartier.

Selon eux , « il y a autant de raisons de venir sur une appli qu’il y a de personnes sur ces applis », et « il en va de même pour les motivations » ; « ça varie avec l’heure de la journée et le jour de la semaine. » Parfois, les gens y vont à la recherche d’un partenaire amoureux, tandis que d’autres fois, ils partent à la recherche d’un endroit où oublier leurs ennuis. Par conséquent, il est difficile de fournir une image claire des utilisateurs et de leurs motivations.

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Le principal défi dans le développement de logiciels est le dévoilement

La seule façon pour qu’il y ait des actes d’homophobie est que le fait qu’une personne vit avec le VIH soit rendu public. Certaines personnes choisissent de l’annoncer immédiatement sur leur profil, tandis que d’autres choisissent d’attendre que le moment soit venu.

En discutant avec Marc, nous avons réalisé que le plus gros problème avec PVVIH sur les applications est l’exposition de données sensibles. Le fait qu’une personne soit disposée ou non à divulguer son orientation sexuelle peut influencer son choix de site de rencontre ou de partenaire potentiel. Il me dit que chaque personne vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) a eu au moins une expérience négative avec son coming-out, et que cela est imprimé de façon permanente sur son corps et son âme.

L’acte d’avouer est considéré comme très personnel et est donc généralement réservé aux amis proches et à la famille. En raison de l’indice de stigmatisation, nous pouvons également le voir. Lorsqu’une personne apprend qu’elle est séropositive, elle en parle souvent d’abord à son proche ou à son partenaire, puis à ses amis proches et à sa famille, puis à ses enfants, à son employeur et à ses collègues. Une annonce publique comme celle-ci est assez inhabituelle.

Il était impossible pour eux de révéler quoi que ce soit dans les suites immédiates du diagnostic. Pour protéger l’anonymat de ses partenaires, il prend toutes les précautions nécessaires mais n’en a jamais parlé. Si la date devenait quelque chose de plus sérieux, il le révélerait alors.

Il a une expérience directe des effets du trouble d’anxiété sociale. Il apprend de ces erreurs et se rend compte qu’il vaut mieux « dévoiler plus tôt que plus tard« . Après cela, il précise qu’il est « impossible d’évaluer à l’avance quel sera le niveau d’acceptation de quelqu’un en termes de risque, de mort, de sa propre mort« . Beaucoup de gens évitent de parler du VIH/SIDA parce qu’ils l’associent à la mort. Les résultats des campagnes de prévention des 30 dernières années sont encore visibles aujourd’hui.

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